Nous étions infinis dans les siècles d’été, enfants noyés dans le bleu paille d’un temps sans limites.
Nous inventions sans peine chaque jour de nouveaux mondes, sans lutter la nuit nous remontions l’espace réincarnés en cosmonautes primitifs.
Nous peuplions la forêt de palais magiques de trésors de nous seul connus.
Quelquefois plus tard plus grands parmi les jours comptés la lumière échouée au fond de la mémoire redessine ces jours-là ou enfants dans l’été nous étions éternels.